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Anguis fragilis

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Blindschleiche auf einem Kiesplatz
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Les jardins exempts de pesticides, proches de la nature, avec des bords de chemin et de parterres enherbés, des dalles en pierres et des cachettes (tas de bois ou de pierres) dans un endroit ensoleillé sont favorables aux orvets. Souvent pris pour un serpent, l’orvet est un lézard, malgré l’absence de pattes. Les femelles ne s'accouplent que tous les deux ans (avril/mai) et donnent généralement naissance (vivipare) à 4-12 petits (7-9 cm) en août / septembre. Ces derniers n'atteignent leur maturité sexuelle qu'au troisième printemps. Ces animaux, avec une longue durée de vie (jusqu'à 46 ans en captivité), chassent les limaces et les vers de terre. Ils sont donc des auxiliaires bienvenus au jardin! Vivant principalement cachés, ils sortent de temps en temps pour prendre un bain de soleil ou se déplacer. C’est là que les tondeuses, chats domestiques et oiseaux peuvent constituer un danger. Ils passent souvent l'hiver ensemble dans les galeries creusées par des micromammifères. On trouve volontiers des orvets dans les tas de compost.

Signes distinctifs

Lézard sans pattes. Tête typique de lézard avec présence de paupières. Écailles ventrales à plusieurs rangs, aussi petites que des écailles dorsales. Parfois avec des taches bleues chez les mâles âgés.

Appartient à
Physique

Longueur totale jusqu'à 53 cm, généralement plus court. La queue représente 2/3 de la longueur totale.

Confusions possibles

Les orvets peuvent être confondus avec les coronelles, mais en général, celles-ci sont plus longues et ont un motif tacheté, assez frappant, sur le dos. De plus, les coronelles n'ont pas de paupière et ont des yeux plus grands. Au Tessin et dans la Vallée de la Mesolcina, on trouve l’orvet de Vérone (Anguis veronensis). La différenciation morphologique avec l’orvet fragile (Anuis fragilis) est difficile. Toutefois, l’aire de distribution des deux espèces ne se chevauche pas, ce qui permet de faire la différence. 

Degré de menace

Non menacé

Période d’activité

Avril à septembre

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Menaces
  • Fragmentation de l'habitat : La division des habitats par les routes au niveau local nuit à l’orvet, car les caniveaux et les bordures de trottoir deviennent souvent un piège mortel pour ce mauvais grimpeur.
  • Prédateurs et risques : À proximité des zones habitées, les fortes densités de chats peuvent entraîner l'extinction de populations entières. Il n'est pas rare que les orvets soient victimes des tondeuses à gazon.
Mesures de soutien
Étude de la distribution - Création de tas de compost et de structures

Signalez les orvets sur notre plateforme. Au fil du temps, une image de plus en plus détaillée de leur présence et de leur distribution apparaîtra, ce qui contribuera à leur promotion et à leur protection.

L’orvet n'est pas très mobile, ce qui rend d'autant plus importante la préservation des habitats existants. Dans votre propre jardin, vous pouvez très bien promouvoir l’orvet en lui offrant suffisamment de cachettes. Les endroits les plus appropriés sont les endroits ensoleillés, tels que les tas de branches ou les tas de compost, qui sont entourés par des buissons épineux pour protéger les orvets contre les chats domestiques, tout en laissant passer le soleil. La mise en réseau des habitats nouvellement créés avec des populations existantes est essentielle pour la colonisation de nouveaux sites.

Conseils

Discret habitant du jardin

Bien que l’orvet soit probablement l'un des reptiles les plus courants d'Europe centrale, on sait étonnamment peu de choses sur son mode de vie. Les orvets passent une grande partie de leur très longue vie à se cacher. Ces animaux très discrets préfèrent se prélasser près de leur cachette chaude et humide plutôt que dans un endroit exposé. C'est pourquoi ils sont si difficiles à repérer. Pendant la période d'activité, on les trouve sous des planches, des dalles de pierre et dans des tas de feuilles. Prairies, clairières, forêts claires, friches, talus, jardins, cimetières et parcs font son bonheur.  De nombreux propriétaires de jardins les rencontrent près du tas de compost, où l’orvet trouve une riche réserve de nourriture et des conditions chaudes et humides qui lui sont favorables.

Un serpent fragile ?

Les orvets ne sont pas aveugles, contrairement à ce que laisserait penser leur nom allemand (Blindschleiche). Ce nom serait dérivé du mot « blenden » (éblouir) en référence à leurs écailles brillantes. En anglais, on l’appelle le ver lent (slowworm). Un autre fait intéressant est que les orvets ne sont pas des serpents, mais appartiennent à la famille des lézards et, comme nos autres lézards indigènes, peuvent perdre leur queue lorsqu'ils sont en danger. Celle-ci repousse sans pour autant atteindre sa longueur initiale.

À la découverte des orvets
  • L’orvet est actif lorsque la température est comprise entre 14 et 29 °C.
  • Cherchez-le dans la végétation, au niveau du sol, de préférence au printemps, le matin ou juste après la pluie. Inutile de le chercher par temps chaud et sec prolongé, ce sont des conditions qu’il n’apprécie guère.
  • Oubliez l’hiver ! Il hiberne à 1,5 m sous terre, dans une galerie de micromammifères.
  • Le compost lui offre chaleur et humidité ainsi que de la nourriture en abondance.
Les orvets femelles et les jeunes animaux ont une ligne noire typique sur le dos et des flancs foncés.
Pendant l'accouplement, le mâle mord la femelle.

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