Carnivores

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Fuchswelpen turnen auf Steinen vor ihrem Bau herum
Martes martes
Lutra lutra
Vulpes vulpes
Mustela erminea
Mustela nivalis
Martes foina
Mustela putorius
Chasseur-cueilleur

En Suisse, les carnivores, un ordre de mammifères, comprend 6 familles : les canidés (renard, loup, chacal doré, chien viverrin), les félidés (chat sauvage, lynx boréal), les mustélidés (loutre, fouine, martre des pins, blaireau, hermine, belette, putois), les procyonidés (raton laveur), les ursidés (ours brun) et les viverridés (genette commune).  En latin, carnivora signifie qui mange de la viande, leur anatomie est parfaitement adaptée à la chasse (griffes, mâchoire puissante) et au dépeçage d’autres animaux. Alors que le chat sauvage et le lynx sont exclusivement carnivores, le renard et l'ours sont des omnivores qui mangent aussi volontiers des baies et des fruits mûrs. Enfin, la loutre est adaptée à la vie dans l’eau et consomme principalement du poisson. Certains mustélidés comme le putois mangent, outre les petits rongeurs, également du poisson mais aussi des amphibiens.

Des prédateurs en ville

La plupart des espèces indigènes sont vivent dans les forêts ou dans les paysages semi-ouverts richement structurés. On en rencontre toutefois également présentes dans les zones d'habitation. Les espèces très adaptables comme le renard roux, le blaireau et la fouine pénètrent souvent dans les villes, voire s’y reproduisent. Le loup ne cesse lui aussi de se répandre en Suisse et sera probablement bientôt aux portes de certaines villes. D’autres espèces, comme le chat sauvage ou l’hermine, ne sont par contre pas présents dans les zones très urbanisées.

Des nouveaux venus

Ces dernières années, différentes espèces de carnivores ont fait leur retour en Suisse, comme la loutre, le loup ou l’ours brun. D'autres se sont échappés d’élevage où ils étaient détenus pour leur fourrure, c’est le cas du Le raton laveur, originaire d'Amérique du Nord. En Europe, il existe déjà une population relativement importante, surtout en Allemagne. Le chien viverrin, originaire de Sibérie orientale et de Chine, a lui aussi été importé en Europe pour sa fourrure ; dans l’Ex-Union soviétique, des individus ont également été relâché en grand nombre pour la chasse entre 1920 et 1950. Ces espèces sont des néozoaires et ne sont donc pas protégés.

Le chacal doré et la genette commune colonisent naturellement la Suisse, profitant notamment de la hausse des températures dues au changement climatique. Les premières observations du chacal doré dans notre pays remontent à 2011, depuis des individus isolés sont observés régulièrement. La genette commune n’a pour l’heure été observé qu’une seule fois dans le canton de Genève en 2020.